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Aux premiers jours du Temps des Rêves, les hommes vivaient à genoux, sous un ciel si bas qu'il touchait presque le sol. Un jour, un vieux chef, venu se désaltérer à une mare aperçut dans l'eau un magnifique bâton.
Le boomerang serait dérivé d'une arme de jet ancienne (d'appellation moderne « killing stick »), qui se présente comme un bâton à lancer hautement perfectionné, dont la forme aérodynamique permet d'accroître la portée (environ 150 mètres). Initialement taillé dans du bois ou de l'os, un killing stick de guerre ou de chasse est conçu pour voler en ligne droite en tournant sur lui-même. L'énergie accumulée en rotation stabilise la trajectoire de l'objet. Il ne revient pas vers son lanceur, même s'il manque son but. Si le boomerang touche un obstacle, il ne revient jamais à son lanceur. Un boomerang c’est un avion + un hélicoptère + un gyroscope. Il concentre à lui seul de multiples lois de la physique. Le boomerang n'est pas spécifique à l'Australie : on a retrouvé des objets très similaires en Égypte dans la tombe du pharaon Toutânkhamon, en Inde, en Indonésie, chez les Hopis de l’Arizona, au Danemark. Le plus vieux boomerang a été découvert en 1987 en Pologne à Oblazowa, ce boomerang est daté de 23 000 ans avant notre ère. Mais ce sont les Aborigènes d’Australie qui ont conservé le plus longtemps cette pratique de construction et d’utilisation du boomerang. Le boomerang est depuis les années 1980 un vrai sport avec ses épreuves et son classement. Ce sport développe l'adresse, le sens de l’observation et ses capacités de réaction au comportement de l’objet. Les qualités requises : vivacité, connaissance des réglages, lecture du vent, stratégie, concentration, anticipation et convivialité.... Il est possible de fabriquer un boomerang, en bois bien sûr, mais aussi en plastique, en fibre de carbone, en carton, bref dans tous les matériaux relativement rigides avec un poids convenablement étudié pour son vol. Des boomerang modernes de compétition : Le boomerang est, contrairement aux idées reçues, un jeu qui comporte très peu de risques. Il est même moins dangereux qu’une boule de pétanque ! Mais qui irait traverser un terrain de pétanque pendant que quelqu’un tire le cochonnet ? Personne. Il en est de même pour le boomerang : la sécurité se borne à quelques règles de bon sens (lancer sur une aire dégagée, veiller à l’éloignement des spectateurs, prévenir si le boomerang dévie de sa trajectoire prévue).
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Photos d'illustration, un grand merci à : |
Christophe Dautriche : http://razorbackbc.free.fr/ |
Stanislaus Plewinski : http://www.harmony-fly.de/ |
pour de plus amples renseignements sur le boomerang ou le club : infos@cambresis-boomerang.org |
Pour des renseignements sur le site, contacter le Webmachin : Cécile Cazé |
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